Quand on dimensionne par exemple une des poutres du plancher d'une chambre, on tient compte d'une charge variable de 2 kN/m² (soit 200 kgf/m²), ce qui couvre un usage "normal" (meubles, personnes, etc). Mais si, durant la vie du plancher, on le charge par exemple pendant 1 heure avec de lourdes caisses de livres, le plancher cèdera, car il n'aura pas été prévu pour une charge supérieure à 2 kN/m²
La norme nous impose donc de majorer les actions par un coefficient de sécurité.
Pour dimensionner la poutre en bois de ce plancher, nous tiendrons compte d'une contrainte dans le bois basée sur un certains nombre d'essais en laboratoire. Mais si le bois de la poutre en question est justement de moins bonne qualité que la moyenne des essais, le plancher ne résistera pas à la charge variable prise dans le calcul.
La norme nous impose donc également de minimiser la résistance des matériaux de construction par un coefficient de sécurité.